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Excursió

felip — 02/10/2011
Photo du Salt del Burro

Du col de Jau au pic du Madres

Me voici revenu du Madres. Je ne connaissais pas ce morceau de montagne. Nous sommes partis du Col de Jau (celui qui marque la limite avec l'Aude, il ne faut pas le confondre avec le col de Jou près de Mariailles...), et montés par la forêt. Quand on arrive à l'étage alpin, passé le premier orri, on est submergé par le paysage. La vallée de la Castellana, particulièrement spacieuse en cet endroit, laisse place au Salt del Burro, particulièrement majestueux. J'ai pu y photographier un group d'isards, surpris par mon arrivée, qui défilaient devant moi. Ils étaient entre trente et cinquante.

Tout en haut, le regard porte sur une bonne partie du Capcir ; on aperçoit distinctement le lac de Matemale et les Angles.

Nous sommes descendus par le Bernat Salvatge, qui touche presque le pic du Madres, à travers des prés emplis de colchiques.

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felip — 02/10/2011
Cascade du Carraucou (Photo)

Vic de Sòs

Il y a des jours où on a des idées pour le moins curieuses. Nous avions prévu de monter sur la Pique d'Endron en Ariège, au-dessus de Vic de Sòs (français Vicdessos, ce qui est un barbarisme du même acabit que Castelnaudary). Il va de soi cependant que dans ce pays l'eau est omniprésente, et il fallait bien sûr qu'il pleuve des cordes juste ce jour, nous avons donc changé de plan et sommes restés à basse altitude.

L'Ariège, comme la part pyrénéenne de la Catalogne, et de manière générale l'est des Pyrénées, est le pays du fer. Des mines du Rancier, comme à Batère ou à Mantet, on extrayait ce minerai jusqu'en 1929. Depuis le Cabré, en aval de Vic de Sòs, on peut suivre un chemin qui longe tout d'abord cette fantastique cascade du Carracou, et ensuite mène aux entrées des mines qui ont été creusées siècle après siècle. Les entrées les plus anciennes sont situées le plus en altitude, il y a même tout en haut des traces d'exploitation datant du néolithique.

Aujourd'hui le bois a retrouvé son expansion maximale, mais il faut garder à l'esprit que, il y a cent ou cent cinquante ans, avec le pastoralisme et le fonctionnement des mines — les forges dites « à la catalane » dont on se servait également en Ariège consommaient un volume astronomique de bois — il ne restait pour ainsi dire plus un arbre, si bien qu'on finissait par porter le minerai en Coserans pour le traiter. Aujourd'hui le problème est inversé ; comme le bois n'a plus guère de valeur économique, les propriétaires ne nettoient plus les forêts, qui représentent un danger pour les villages alentours.

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felip — 03/09/2011
Photo d'un tourangeau brandissant fièrement son drapeau

Canigou juillet 2011

À la fin du mois de juillet, je suis monté sur le Canigou avec un ami. J'ai quelque peu tardé, il est vrai, à écrire cet article de blog ! Nous nous sommes garés au col de Jou à neuf heures et demie ; il était possible de conduire jusqu'au parking du Randé un peu plus haut, mais à quoi bon, nous avions des jambes, et comme on dit dans une famille du Conflent que je ne désignerai pas, « l'ase és la sola votura que fa pas cagar » (et d'âne, nous n'en avions guère).

Nous avons de ce pas traversé traversé un bois agréable, en suivant un chemin longeant un petit canal, un de ces petits ruisseaux du Canigou qui charment le cœur des roussillonnais, plus habitués à des oueds à sec la moitié de l'année comme le Rart, ou à des choses douteuses comme la Fossella ou l'Agulla de la Mar. Au bout d'un moment, peut-être trois quarts d'heure, peut-être quatre quarts, le chemin débouche sur Mariailles, un pré à quelques 1700 m d'altitude, d'où l'on jouit d'un ample perspective, marquée par le refuge, un ruisseau nommée la Llipodera, et le précipice de la vallée du Cadí. Pour beaucoup, il s'agit du point de départ de l'ascension du Canigou, ce qui représente 1000 m de dénivelé ; nous en avions déjà monté 600.

La végétation change alors progressivement, évidemment, jusqu'à ce que l'on ne trouve plus que des conifères. Nous suivons plus ou moins la vallée du Cadí, cherchons notre équilibre à la traversée des ruisseaux. Arrivés au refuge Arago — qui est fermé en ce moment, il est vrai qu'il semble être vraiment en mauvais état —, les arbres, désormais superflus, cèdent le pas à une végétation basse, et à la présence inévitable de la cime. On aperçoit quelques petits étangs, dont nous n'avons guère pu nous approcher, qui doivent être, à en croire mon sens infaillible de l'orientation, les gorgs del Cadí.

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felip — 18/10/2010
Vue générale du château

Puilaurens

Le château de Puèglaurenç, ou Puilaurens en français, est un de ces fameux « châteaux cathares », comme ceux de Peyrepertuse et de Quéribus quelques kilomètres avant, et ceux de Puègverd (Puivert) et Montsegur (Montségur) en Ariège. Administrativement, il appartient au département de l'Aude, mais de fait, historiquement, Puilaurens est la continuation des Fenouillèdes.

Le mot « cathare » rappelle que le pays fut particulièrement maltraité par l'infâme Simon de Montfort, pendant la croisade des Albigeois, épisode de triste mémoire pour les terres occitano-catalanes. Pour diverses raisons, les gens s'identifient plus facilement à cette période qu'à leur appartenance au Languedoc et à L'Occitanie ; rappelons que cette dernière est une construction relativement récente, qui reste trop théorique pour beaucoup. Cependant ces constructions étaient fondamentalement à usage militaire, bien que beaucoup de gens viennent les visiter par mysticisme.

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felip — 04/07/2010
Serapias lingua observé à la Massane

Les rives de la Massane

À la mi-juin ma sœur et moi nous sommes promenés sur les rives de la Massane. C'est une promenade très agréable, mais aussi très courte — donc adaptée à ma sœur — qui est répertoriée sur le « guide de randonnée transfrontalier » des Albères au numéro dix, « la Massane au fil de l'eau ».

J'y étais déjà allé l'année dernière, et j'avais essayé de monter jusqu'à la réserve (de la Massane bien sûr) en suivant la rivière. Surtout ne m'imitez pas, il vaut mieux passer par la tour (de la Massane, vous suivez ?) de par l'autre côté depuis le château de Valmy ou le Rimbau. En plus, cette année il avait beaucoup plu, et on ne pouvait pas traverser les cours d'eau à gué.

J'y ai fait trois « découvertes » intéressante. Une fois n'est pas coutume, je parlerai plus d'entomologie que de botanique.

En premier lieu, pendant que nous pique-niquions, un groupe de points argentés qui glissaient sur l'eau à vive allure au bord de la rivière a attiré mon attention.

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felip — 03/07/2010
Anacamptis pyramidalis observée à Perellós

Au château de Perellós

À la fin du mois de mai, j'ai profité du beau temps pour faire découvrir à ma famille le village de Perellós, près d'Opoul, dans les Corbières. C'est le point le plus septentrional du pays, la limite avec l'Occitanie se trouve à quelques centaines de mètres. Je l'expliquerai peut-être plus avant sur ce site, mais l'Occitanie m'a fasciné vers dix-sept ans. Je n'en revenais pas qu'on ait pu me cacher jusqu'à son existence ! De fait, si vous ouvrez un livre d'histoire approuvé par le ministère de l'éducation français, vous vous rendrez compte que, quand bien même il est vaguement fait allusion aux troubadours, on n'explique pas quelle était leur langue, ni qu'ils ont été les acteurs d'un mouvement littéraire important dans une bonne partie de l'Europe : c'était la première littérature en langue vulgaire !

Ce lieu me fascine, d'abord, donc, parce que c'est un morceau de Catalogne qui touche de très près l'Occitanie, à l'atmosphère résolument médiévale, et aussi pour son aspect déconcertant de molaire attaquée au fil des ans par une tramontane implacable, au beau milieu de ce massif calcaire qui, malgré son aridité, attire l'attention depuis Perpignan, du fait des jeux de lumière changeants qui en font ressortir les monts arrondis et la blancheur presque aveuglante.

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